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Été 2024 : toujours trop chaud et parfois orageux

Été 2024 : toujours trop chaud et parfois orageux

Deux vagues de chaleur intense ont été observées en France durant la saison estivale, entrecoupées de dégradations orageuses parfois virulentes. Découvrez notre bilan détaillé.

Pluies : un été conforme aux normales de saison

La France qui a connu de longs mois sous les pluies a globalement été arrosée « correctement » durant les trois mois de l’été. Attention toutefois, car de grandes disparités existent d’un territoire à l’autre.

Dans le détail, le mois de juin a été le plus pluvieux de l’été (excédent de +20% en moyenne sur le pays). Le mois de juillet était dans les normales de saison, alors que le mois d’août a été le plus sec (déficit de -25%). Lorsque l’on regarde, région par région, les cumuls pluviométriques relevés entre le 1er juin et le 31 août 2024, l’excédent de pluie a pu se rapprocher des 30 à 50% comme entre la Loire-Atlantique et le Sud-Est de la Mayenne, mais aussi sur la partie orientale de la Corse ou encore dans le Nord-Est. Tout l’inverse entre le Var, les Alpes-Maritimes et la partie Ouest de la Corse, mais aussi sur les bords de Manche en Normandie où le déficit à cette fois pu se rapprocher des 30 à 40%.

Voilà pourquoi il est important de prendre avec précaution les bilans météo au niveau national. Notre carte Sencrop des cumuls pluviométriques de l’été met en évidence ces forts contrastes.

Légende : cumuls de précipitations en France, été 2024 © Sencrop

Enfin, n’oublions pas d’évoquer les fortes dégradations orageuses qui ont parfois bousculé nos 3 mois d’été. Ils ont parfois été à l’origine de sérieux dégâts comme entre le 28 et le 30 juin derniers​. A l’époque, le tonnerre gronde entre le Sud-Ouest et le Nord-Est du pays. Des chutes de grêlons d’un diamètre proche des 5 cm sont signalées. Plus de 32 000 impacts de foudre sont relevés dans la zone touchée. ​Autre exemple plus récent à la fin de l’été météorologique, où de virulentes cellules orageuses ont apporté de fortes précipitations entre la Bretagne et le Bassin parisien, apportant localement jusqu’à 70/80 mm de précipitations en 24h.

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Les précipitations de cet été ont favorisé le développement de plusieurs maladies telles que le mildiou en vigne ou la fusariose en céréales, ayant un impact direct sur les rendements. Elles sont également venues perturber le déroulement de la moisson.

Les orages et la grêle ont également causé des dégâts dans des exploitations, et notamment des vignobles.

A contrario, certaines exploitations ont souffert du manque d'eau, telles que celles situées dans le Languedoc Roussillon.

Un été plus chaud que la normale

Sans grande surprise, l’été 2024 aura été plus chaud que la normale. C’est le mois d’août qui enregistre la plus importante anomalie de température par rapport aux normales saisonnières. Le mois de juillet est le deuxième mois de l’été le plus chaud suivi du mois de juin, qui est resté conforme aux moyennes de saison.

D’après les données officielles de Météo France, l’été 2024 qui a pris fin le 31 août dernier a été plus chaud de +0,7°C par rapport à la normale (période 1991-2020). Cela fait maintenant 3 ans que nos étés sont plus chauds que la normale. Rappelons qu’en météo, l’été est une période s’étendant entre le 1er juin et le 31 août. ​

Légende : températures moyennes relevées en France, été 2024 © Sencrop

Si des pics de chaleur ont concerné plus ou moins durablement des territoires entiers, 2 vagues de chaleurs importantes ont été observées en France. La première entre le 29 juillet et le 2 août, la seconde entre le 6 et le 13 août. Ces périodes de fortes chaleurs ne doivent pas occulter les fortes températures qui ont accompagné durant de longues semaines la partie Sud-Est de la France. Des températures nocturnes supérieures à 20°C ont été observées pendant de longues durées près de la mer Méditerranée, alors qu’en journée, le thermomètre s’est à plusieurs reprises rapproché des 40°C sur le réseau Sencrop.

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