Après 6 mois dans l’espace, l’astronaute français était attendu mardi 9 novembre sur Terre. Multipliant les expériences scientifiques durant près de 200 jours, le scientifique français a toujours eu un œil rivé vers les agriculteurs et sur leurs terres.

Retour sur Terre retardé. La capsule de Thomas Pesquet et de son équipage devait amerrir lundi 8 novembre. Le retour a finalement été repoussé de 24h pour « raisons météorologiques ». Le temps est actuellement mauvais sur la façade Est de la Floride, même chose dans le golfe du Mexique. Aucune prise de risque, le retour a donc été repoussé au mardi 9 novembre. Durant des mois, l’astronaute devenu chouchou des français, a multiplié les expériences scientifiques et les photos toujours plus spectaculaires. Des ouragans observés depuis l’espace, des aurores boréales remplies de magie, les côtes françaises et ses incroyables couleurs… des chefs d’œuvres.

Thomas Pesquet a toujours eu un regard attentif pour les agriculteurs.

Tout d’abord en s’initiant lui-même à la culture, avec ici des plants de piments. Car pour manger, l’équipage de l’ISS (station spatiale internationale) fait également pousser des légumes…

Comment faire pousser ces légumes ?

Avec une drôle de technique, l’hydroponie. « Cette technique n’utilise pas de terre. Il faut donc apporter à la plante, les éléments essentiels à sa croissance et une bonne aération pour que la plante germe et se développe correctement », explique Thomas Pesquet sur son compte Instagram. Passionnant !

Pendant des mois, le français a enchainé les photos des terres agricoles. Le 12 août dernier, l’astronaute partage une photo du sud de l’Espagne dans la région d’Almeria. On y découvre selon lui « un paysage unique au monde ». Ici poussent des fruits et légumes envoyés ensuite dans le monde entier. On y observe d’immenses serres qui brillent lorsque le soleil est présent. L’occasion pour lui de rappeler que « la recherche spatiale a déjà des impacts sur ce type d’agriculture ».

Le même jour sur Twitter, l’expert français évoque les immenses serres situées aux Pays-Bas dans la région de Westland. Ici grandissent et mûrissent tomates et fraises.

Notre photo préférée.

Un immense cœur au milieu du désert égyptien. Photographiée le 30 mai dernier, on y découvre cette grande oasis située au sud du Caire. L’astronaute le rappelle fièrement : si la végétation vit et s’épanouit ici, c’est bien grâce à « ce système d’irrigation et de gestion durable de l’eau ». Le plus ancien de l’humanité.

par Kévin Floury